Fascinant capharnaüm, la cité historique de Shushtar occupe un lieu stratégique, celui où les dernières crêtes rouges des Zagros s'abaissent jusqu'aux immenses champs de pastèques du Khuzestan méridional.
Durant des millénaires, Shushtar contrôla l'irrigation de ces plaines, d'où la présence de moulins à eau. Il s'agit en fait d'un immense demi-cercle ponctué de chutes d'eau, où se trouvaient jadis les moulins et les systèmes d'irrigation.
Les moulins à eau de Shushtar
Vieux de dix-sept siècles, ce sont ces étranges crevasses, paraissant à peine faits de mains d'homme, creusés à même le roc du centre ville de Shushtar. Aujourd'hui cet antique complexe hydraulique attend d'être classé patrimoine mondial par l'Unesco.
Ce genre de moulins existait autrefois sur l'ensemble du Khuzestân, où les importants débits des rivières de la région, le Dez, le Karkheh, le Mâroun, le Bahman, le Shîr et le Kâroun offraient d'excellentes perspectives pour l'exploitation de l'énergie hydraulique sous cette forme. Ces moulins constituaient donc des réseaux entièrement reliés les uns aux autres, dénommés minous, qui servaient à l'irrigation des cultures. De plus, la force motrice de l'eau permettait de moudre le blé.
Les vestiges existants de ces complexes fonctionnent toujours, à vide, de façon synchronisée. En effet, contrairement aux autres types d'ensembles hydrauliques en service dans les territoires désertiques qui fonctionnaient en général indépendamment les uns des autres, les moulins à eau formaient une toile où chaque moulin était en interaction avec les autres.
À Shushtar, le fonctionnement de cet ensemble faisait également participer deux ponts principaux, dont l'un, celui de Band-e Mizân, était en réalité un mur élevé dans l'eau qui coupait le courant en deux de manière à ce qu'une grande partie du débit soit dirigée vers l'ouest.
Fascinant capharnaüm, la cité historique de Shushtar occupe un lieu stratégique, celui où les dernières crêtes rouges des Zagros s'abaissent jusqu'aux immenses champs de pastèques du Khuzestan méridional.
Durant des millénaires, Shushtar contrôla l'irrigation de ces plaines, d'où la présence de moulins à eau. Il s'agit en fait d'un immense demi-cercle ponctué de chutes d'eau, où se trouvaient jadis les moulins et les systèmes d'irrigation.
Les moulins à eau de Shushtar
Vieux de dix-sept siècles, ce sont ces étranges crevasses, paraissant à peine faits de mains d'homme, creusés à même le roc du centre ville de Shushtar. Aujourd'hui cet antique complexe hydraulique attend d'être classé patrimoine mondial par l'Unesco.
Ce genre de moulins existait autrefois sur l'ensemble du Khuzestân, où les importants débits des rivières de la région, le Dez, le Karkheh, le Mâroun, le Bahman, le Shîr et le Kâroun offraient d'excellentes perspectives pour l'exploitation de l'énergie hydraulique sous cette forme. Ces moulins constituaient donc des réseaux entièrement reliés les uns aux autres, dénommés minous, qui servaient à l'irrigation des cultures. De plus, la force motrice de l'eau permettait de moudre le blé.
Les vestiges existants de ces complexes fonctionnent toujours, à vide, de façon synchronisée. En effet, contrairement aux autres types d'ensembles hydrauliques en service dans les territoires désertiques qui fonctionnaient en général indépendamment les uns des autres, les moulins à eau formaient une toile où chaque moulin était en interaction avec les autres.
À Shushtar, le fonctionnement de cet ensemble faisait également participer deux ponts principaux, dont l'un, celui de Band-e Mizân, était en réalité un mur élevé dans l'eau qui coupait le courant en deux de manière à ce qu'une grande partie du débit soit dirigée vers l'ouest.