Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - Yaté

Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - Yaté - Grande Terre, Province Sud - Nouvelle-Calédonie - France - Carnets de route - Photographie - 00
  • Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - 00
  • Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - 01
  • Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - 02
  • Chêne-liège / Quercus suber - Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - 03

Réserve provinciale de la Madeleine

Riche de 168 espèces végétales qui représentent 53 familles botaniques, cette diversité exceptionnelle est doublée d'un incroyable taux d'endémisme : 95 % de ces végétaux n'existent qu'en Nouvelle-Calédonie dont une vingtaine uniquement dans le sud de la Grande Terre. La flore de la réserve est notamment remarquable par la présence, le long de la rivière, de 7 conifères primitifs, vestiges de l'ère secondaire, tandis que, sous l'eau, un groupement végétal unique constitue l'habitat du poisson Nesogalaxias, véritable fossile vivant du Gondwana.

L'originalité floristique du maquis minier calédonien, particulièrement visible à la Madeleine, est due aux sols latéritiques développés sur des roches issues du plus profond de la Terre. Ces sols riches en métaux (fer, aluminium, chrome, nickel ...) contiennent peu d'éléments nutritifs de sorte que seules les plantes du maquis sont capables d'y pousser.

La réserve couvre 400 hectares. L'utilisation antérieure du site a entraîné une dégradation alarmante du patrimoine naturel qui a conduit la Province Sud à le protéger et à le réhabiliter. Depuis 1998, plus de 10 000 plants d'espèces endémiques ont été remis en place et le site est réservé à la promenade.

Nouvelle-Calédonie - 2004